Le Cercle Hippique de Kinshasa met à la disposition de ses membres l’une des plus grandes et des plus dynamiques organisations de l’Afrique Centrale au service de l’Equitation, tant par ses installations que par la valeur de son organisation, de ses compétitions, de ses chevaux et de son instruction.
Malgré cette activité équestre intense, le CHK reste cependant fragile et son domaine foncier attire les convoitises dans une ville où l’urbanisation se développe avec frénésie et où les rares espaces verts sont perpétuellement menacés.
Les divers Comités de Gestion ont déjoué de nombreuses tentatives d’appropriation du domaine et ont consolidé le statut juridique des terrains. En 2011, le Comité en place a réussi à faire classer cette forêt par Le Ministère de l’Environnement par le biais d’un Arrêté Ministériel.
La forêt du CHK est l’un des derniers espaces verts et un poumon primordial pour la mégapole qu’est en train de devenir Kinshasa. Elle comprend une biodiversité typique de cette région (arbres, plantes, oiseaux dont plus de 50 espèces recensées, des petits rongeurs, serpents, etc, …) et un écosystème varié (forêts, pâtures, rivières, …).
Des écoles congolaises et des étudiants congolais en agronomie se rendent régulièrement dans cette forêt afin d’y effecteur diverses études et d’y parfaire leur formation.
L’entretien et la conservation de cette forêt représentent un enjeu majeur pour le CHK et un projet sociétal important.
Tout cela a un coût important et seuls une assistance extérieure peuvent nous aider à sauvegarder ce patrimoine essentiel qui permet entre autre de lutter à notre échelle contre le réchauffement climatique et de préserver diverses espèces tant animales que végétales.